Quand le soleil se lève
Sur la trop grande ville.
Quand je sors de mes rêves
Déjà je pense aux filles.
Dans les trains de banlieue,
Où toutes elles se pressent,
Moi j'en prend plein les yeux.
Ah les jolies maitresses!
Arrivé au lycée
Je regarde leurs fesses.
De mes poches percées
Je sens qu'elle se dresse.
Très content de mon sort,
Pour ces reines, ces déesses,
Je me crois matamore
Et m'épuise en tendresses.
Il vous faut pardonner,
Mes superbes diablesses,
Et savoir excuser
Mes petites faiblesses.
A mes désirs humains
Aucune ne s'empresse
Et ne remplace ma main
A l'heure des caresses.
Qu'il est dure d'être tendre,
Espérant une princesse,
Quand on ne fait qu'attendre
Entouré de gonzesses.
Parfois je m'enhardie
Et m'en vais à confesse
A une oreille amie
Décrire ma bassesse.
Il faut que je vous dise.
Ecoutez ma détresse!
Et, avec gourmandise,
Découvrez mes prouesses.
Quand le soleil se couche
Et qu'aussitôt je dors
Bien vautré sur ma couche
J'encule des chiens morts.
Ouahou!!
